« Histoires d’Eux »

Histoire d'Eux

Histoires d’Eux… « EUX », ce sont ces enfants, ces jeunes, ces presque adultes, ces mamans-ados ou ados-mamans, ces travailleurs sociaux croisés pendant plus de dix ans.

C’est parfois une véritable descente aux enfers, parfois une grande bouffée d’espoir, toujours une volonté de faire savoir sans aucun faire valoir !

Je livre ces petits bouts de (sur)vie, ces bouts de la vie pour que l’oubli ne les engloutisse pas. Je partage ces passages afin que nous nous souvenions qu’à côté de nous, devant nous, avec nous, des enfants, des jeunes existent, qu’elles et ils ne disparaissent pas !

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Editions Lignes et Pages

2 commentaires sur « « Histoires d’Eux » »

  1. Nous sommes là au cæur même de l’humain.
    Ceux gue nous côtoyons souvent sans vraiment les connaitre. Vous nous faites partager le quotidien de gens à qui la vie n’a fait aucun cadeau.

    On s’attache à Xavier pour qui l’histoire finit bien, on craint avec raison pour l’avenir des trois petites filles, je dirais la mère encore une enfant qui elle-même a deux petites fille et pour qui l’issue est dramatique, comme pour la plupart de ces adolescents. Mais il y a aussi Marine et Laurent véritable
    miracle qui console de tout.

    Ma question ? Comment peut-on trouver le sommeil en revoyant ces visages, en constatant combien les efforts pour les aider sont vains ?
    Manque de moyens, difficultés administratives, surdité des instances en place.

    Le courage, le dévouement et l’abnégation de François, Camille et les autres ne suffiront pas à éponger toute cette misère et sauver de la rue.

    Lorsque l’on arrive à la fin de ces histoires, le texte mis en introduction de votre livre « D’étapes en étapes » semble tout à fait correspondre à ces itinéraires que nous avons parcourus avec François, Camille et les autres.

    « Et ces batailles dont on se fout.
    C’est comme une fatigue un dégout.
    A quoi ça sert de courir partout.
    On garde cette blessure en nous.
    Comme une éclaboussure de boue.
    Qui n’change rien qui change tout »

    Isabelle C.

  2. La nouvelle, un genre littéraire que j’affectionne tout particulièrement.
    Raconter, en peu de pages, un moment de vie, un court parcours en notant l’essentiel, sans toutefois bâcler l’histoire, mettant l’accent sur un point.
    La nouvelle, j’adore !
    Et le recueil de nouvelles est un bonheur lorsque le lecteur ne souhaite pas entamer un ouvrage trop long.
    Histoire d’eux !
    Une dizaine de récits, très bien écrits, parlant d’un public de jeunes gens et jeunes femmes, dont le parcours plus que chaotique, malgré leur jeune âge, les a amenés à être suivis par des travailleurs sociaux dont la lourde tâche est de les épauler pour les remettre sur les rails, afin qu’ils prennent leur envol. Une tâche pas toujours aisée.
    Des débuts de vie difficiles de jeunes mères-célibataires à la dérive dans la rue.
    La violence aussi, souvent, seul moyen d’expression connu par ces jeunes adultes.
    La drogue. L’errance…
    Tout un univers en marge de la société.
    Un labeur difficile, souvent décourageant, dans lequel la moindre petite réussite est une grande victoire.
    Je vous laisse découvrir ces récits-vrais…
    Je vous laisse faire connaissance avec :
    – Joséphine
    – Dylan
    – Ileana
    – Aimeric et Aline
    – Brian, sa maman et Marie
    – Les parents d’Émilie
    – …
    Philippe Lebeau fut, pendant de nombreuses années, au plus près de tous ceux qui avaient besoin d’une main tendue… main qu’ils n’ont pas toujours osé saisir.
    Un livre vrai, certes, mais pas larmoyant.

    Françoise VERGNAULT

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